L’ALLEMAGNE, UNE AFFAIRE TRÈS SÉRIEUSE, par François Leclerc

Billet invité.

La droite du SPD, connue sous le nom de groupe de Seeheimer Kreis, s’active afin de favoriser un accord avec Angela Merkel. Une volte-face de Martin Schulz aboutissant à la formation d’un gouvernement de coalition étant peu probable, et pas souhaitée dans l’opinion selon un sondage, l’option d’un gouvernement minoritaire appuyé par les sociaux-démocrates reste sur la table.

GRANDE CONFUSION OUTRE-RHIN, par François Leclerc

Billet invité.

Par quel détour le nouvel élan qu’il était tenté de donner à l’Europe pourrait-il maintenant se frayer un chemin ? Les propositions de relance de Jean-Claude Juncker et d’Emmanuel Macron étaient loin de coïncider, mais les élections allemandes devaient au moins permettre d’engager des négociations lors du sommet européen du 15 décembre prochain. C’est raté ! le principal interlocuteur semble dans l’immédiat voué à expédier les affaires courantes.

LE COUP D'ARRÊT ALLEMAND, par François Leclerc

Billet invité.

Les supputations vont bon train outre-Rhin, reflétant les profondes incertitudes qui dominent désormais la vie politique. Les mauvais résultats électoraux enregistrés par le SPD, la CDU et la CSU ont été sous-estimés. L’échec des négociations en vue de former la coalition Jamaïque n’a pas été anticipé. Et Angela Merkel semblait pour tous être destinée à accomplir son quatrième mandat.

L’INSTABILITÉ POLITIQUE ALLEMANDE, UNE NOUVELLE DONNE ? Par François Leclerc

Billet invité.

L’optimisme ne règne pas dans les sphères politiques allemandes, en dépit d’une situation économique en soi favorable. Les excédents commerciaux 2017 vont dépasser les 250 milliards d’euros de l’année passée, l’équilibre budgétaire ayant été atteint depuis 2014, les marges financières dont le futur gouvernement dispose sont substantielles, mais la coalition Jamaïque qui devrait hériter de cette situation ne prend toujours pas corps.

L’ALLEMAGNE AUX PRISES AVEC SA CRISE POLITIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

En Europe, ce ne sont plus aux élections allemandes que tout est suspendu, mais à la conclusion des négociations entre les quatre partis qui explorent la formation d’une coalition gouvernementale suite à leur résultat : la CDU et la CSU, le FDP et les Verts. Celle-ci est mal partie, faisant pronostiquer à Gerhard Schröder que même si un accord finissait par être conclu, la coalition ne tiendrait pas un an, à l’échéance d’élections régionales entrainant la fin du long règne de la CSU en Bavière.

LE DOGMATISME DES AUTORITÉS ALLEMANDES EST-IL SANS FAILLE ? par François Leclerc

Billet invité.

Qui faut-il croire, le président sortant de l’Eurogroupe ou le successeur de Wolfgang Schäuble à la tête du ministère des finances ? Pour Jeroen Dijsselbloem, « bon nombre des ministres ont le sentiment que compléter notre boîte à outils d’une capacité budgétaire comme outil de stabilisation serait utile », une perspective qui quoique restreinte est ignorée par Peter Altmaier lorsqu’il déclare « j’assurerai la continuité de la politique allemande et j’appelle à travailler ensemble pour la stabilité de l’euro et le respect des règles ».